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  • Photo du rédacteurCaptain America

'Part of the Journey is the End': my (love)story with the MCU

Après la fin d'Infinity War (qui m'avait été spoilée lors d'une soirée par un pote à moitié bourré peu après la sortie du film dans les salles obscures), j'attendais avec impatience l'arrivée du film de cloture de la saga de l'infini. J'ai grandi dans cette génération où les super héros ont pris une place importante comme modèle d'une utopie (ou distopie) qui n'arrivera jamais. En 2008, lors de la sortie du premier volet d'Iron Man, j'avais 10 ans tout juste et c'est onze ans après que l'enchainement de cette série d'intrigues et de héros se termine dans un masterpiece qui marquera n'importe quel fan du genre à tout jamais.

Durant toute mon enfance, j'ai été bercée par le cinéma et la pop culture chose qui se remarque facilement aujourd'hui lorsque je parle de mes films cultes ou encore de ma fâcheuse tendance à trop regarder de films ou de séries. J'ai grandi avec le grand retour de la science-fiction et l'apogée de la fantaisie sur grand écran: la prélogie Star Wars, le Seigneur des Anneaux et la saga Harry Potter pour ne citer que les plus populaires d'entre eux.

Cependant, et ce même si je me suis toujours appropriée ces films cultes des années 2000, je ne pouvais pas dire que cette "amour"/"engouement" pour la high-fantaisie et la SF venait de moi en particulier. Pour la plupart, j'étais très jeune lors de la sortie de ces films sur grand écran et ce n'est que plus tard, grâce à mes parents, que je me suis accrochée à ceux-ci et que j'en ai fait mes films cultes dont je connaissais les répliques par coeur. Ce n'est que plus tard, aux portes de l'adolescence et de la période rebelle par laquelle tout le monde est censé passer, que je me suis dit qu'il était temps de trouver quelque chose à moi, quelque chose que MOI je ferai partager plus tard avec les plus jeunes. On peut dire qu'on m'a présenté Iron Man sur un plateau.


At the age of 10, whether you are a girl or a boy, there is a rebel side sleeping in you that starting to awake more and more everyday. What better than a super hero trying to fight the darkest part of our world by breaking the rules and acting as ever he wants to fulfil your awaits? And it was that year I became a Marvel's (unconditional) fans (trust me, I try with DC's films but, even if Watchmen makes me cry all the time, it was easy to make my choice).


Pour me préparer à la sortie de Endgame, tout avait commencé début Avril lorsque je me suis enfin décidée de commencer un marathon des 21 films du MCU. A raison d'un film par jour, je me suis enfilée tout le MCU en un peu moins d'un mois rendant encore plus grand la nostalgie que je ressentais depuis l'annonce de la sortie du dernier film de la troisième phase du MCU qui devait clôturer la saga de l'Infini. Après le visionnage de tous ces films, j'avais fait le plein de théories au sujet d'une possible fin pour Endgame ainsi que la possibilité d'une suite pour chacun des personnages. Le 24 avril, j'étais émotionnellement prête et il ne me restait plus qu'à attendre 20h00 pour la séance en VO au cinéma de mon campus universitaire.


Qu'est-ce que je pouvais attendre de Endgame après une telle série de films ? Une fin inoubliable certes, mais aussi un sentiment similaire à la fierté, celle d'avoir depuis le début été là pour soutenir ces héros qui ont grandi avec moi au fil des années. Je sais que cela fait très "fanatique" dans un sens mais, la fin de quelque chose doit toujours nous rendre fière sinon elle ne nous rendra que plus triste encore (parce que oui, on est triste, c'est la fin et tu seras encore plus triste après avoir vu le film). Qu'ai-je ressenti durant Endgame ? En vrai, j'en sais rien. Mes sentiments oscillaient entre fierté, tristesse, déception et joie parce qu'il y avait un moment badass.

Lorsqu'on me demande qu'elle est mon film préféré de tous les temps, je cite souvent Interstellar de Christopher Nolan qui est le plus beau film que je n'ai jamais vu sur cette Terre de un, parce que les personnages, les images, la musique (par ce master qu'est Hans Zimmer bordel), tout est magnifique et ce à n'importe quelle seconde du film, et de deux, parce que le mindfuck que mon cerveau a subit lorsque je l'ai vu pour la première fois (et les dix fois d'après qui m'ont servies à comprendre la fin) est de loin le meilleur que j'ai subi. Je ne dirai pas que mes sentiments ont changé et que Endgame prendra peu à peu la place d'Interstellar dans mon coeur mais, je dirai plus qu'il prend la première place d'un tout autre classement.

Lorsque j'ai vu Endgame, j'ai ressenti avant tout de la nostalgie. La bande-originale que nous propose Alan Silvestri reste brillante et mon coeur ne pouvait que fondre lorsque j'entendais cet hymne des Avengers qu'on nous sert depuis le premier volet de cette série de films. Après, je vous mentirais si je disais que je n'ai pas été déçue par certaines actions et scènes du film. Je n'entrerai pas dans les détails de l'intrigue mais, mélangé à la tristesse et la nostalgie, la deception peut être un marqueur décisif pour l'appréciation d'un film tel que Endgame. En ce qui concerne le traitement de certains personnages, j'ai noté un décalage énorme entre ceux dont le sort et la destinée étaient plus symboliques et ceux dont, au final, on ne se souciait pas beaucoup (je ne citerai bien sûr pas de nom).


Pour finir rapidement, Endgame sera sans doute mon top 1 Marvel pendant encore longtemps vu ce qui nous attend (ou pas) pour la suite du MCU. La fin de quelque chose marque souvent les esprits par la nostalgie et surtout la tristesse qu'elle suscite chez nous. Stan Lee et Jack Kirby auraient été fier de voir tout ce que les Avengers ont réveillé chez les fans de super héros. Grandir avec une histoire comme celle qui a traversé les différents films des trois phases du MCU a été magique pour quelqu'un comme moi et je serai fière de pouvoir transmettre ça aux plus jeunes dans quelques années.


Ps: Love you 3000.


 

Sources box and Copyright:


Image: Marvel Studios all credits.


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